Hauteurs d’Haïti à la Hongrie | Association des roses noires

En Haïti, évitez le cul-de-sac et son trou caïman: accostez à la belle anse sans patauger au marigot ni choir au gros abîme, et cherchez le cotonnier où repose l’esprit du pays ancestral. Sans vous égarer dans la savane zombie du morne commissaire, boudez le boucan de la rivière grise aux enfants perdus, et, de peur de tomber dans le trou mirliton du pays pourri, choisissez la blanche par l’arc-en-ciel asséchée. Guidé le jour par le colibri-négresse muni du philtre d’amour, et la nuit par Maître-Bois aux yeux de chouette, tel un vrai gentilhomme suivi d’un damoiseau en caleçon rouge, prenez un gros cheval pour éviter le trou dimanche, puis entre la blancheur et la rougeur des mares, passez à travers la forêt des pins au bois gras. Encouragé par le merle qui ne se vante pas, précédé par maîtresse Conure et son esclave palmiste, derrière toutes ces montagnes vous pourrez voir les 2680 m de celle de La Selle, d’où la grenouille télégraphie l’amour d’errance.
(Universalis, Larousse, France Diplomatie, Bureau des Mines et de l’Energie d’Haïti: Synthèse Géologique de la République d’Haïti, Institut des hautes études de l’Amérique latine: Géologie générale et régionale de la république d’Haïti par Jacques Butterlin, Manioc.org: Grande géographie de l’île d’Haïti par Robert Gentil & Henri Chauvet, Unesco: Haïti Restaurer les écosystèmes en vue du développement durable, MINUSTAH: Haïti La Forêt des Pins un patrimoine à sauvegarder, Karibiodiv.net: Réserve de biosphère La Selle, AyiboPost: Voyage au cœur de la plus grande réserve forestière d’Haïti par Feguenson Hermogène, Geo Magazine: Les damnés de la forêt – ces Haïtiens contraints d’abattre des arbres pour survivre, AlterPresse.org: Haïti-environnement Le morne la Selle fantôme d’un écosystème en péril, VisitHaiti: Scale the peak of Pic La Selle, Haiti Local Fandom, LoopNews Haiti: Haïti compte 31 espèces d’oiseaux endémiques dont 10 menacées par Raoul Junior Lorfils et Jean-Marry Exantus, Haïti-Perspectives: Extinction en cours un SOS pour sauver le reste des forêts d’Haïti par Nancy Roc, PNAS.org: Haiti’s biodiversity threatened by nearly complete loss of primary forest, CBD.int: 6e et 5e Rapports Nationaux de la République d’Haïti sur la mise en œuvre de la Convention sur la Diversité Biologique, USAID: The Herpetofaunas of The National Parks in Southern Haiti par Richard Franz et Daniel Cordier, Caractérisation des perturbations anthropiques de la forêt des pins d’Haïti par Claudy Mézard, Jardin Botanique National d’Haïti: ‘’La révolution mapou’’ dans la réserve de biosphère La Selle, La Fleur Curieuse: Le Mapou par Valérie Rodney, L’esclave et les plantations – La forêt antillaise lieu de souffrance et d’espérance par Françoise Hatzenberger, Gallica Bnf: Études sur l’histoire d’Haïti tomes 4 et 5 par Beaubrun Ardouin, Dieu en diaspora: Les Loa Haïtiens par Guérin Chapsal Montilus)

Au Honduras, quittez les flots profonds pour remonter l’Ulua ou le Chamélécone. Laissez la pyramide ruinée de Copane où se perchait l’ara aux ailes écarlates, et partez au pays des Lencas maîtres des montagnes. Au pied du Cerro Celaque Las Minas, d’où naissent les eaux des Caraïbes et du grand Pacifique, quémandez d’abord à l’arbre au milieu du chemin son droit de passage, de peur qu’irrité il vous fasse disparaître à la suite de la chute de la sainte Lucie. Arrivé tout en haut des 2870 m, enduit d’huile de nectandre et de baume de copalme, vous célébrerez par la danse guancasco de réconciliation les amours du cacique aux plumes de coq d’or trahi par le conquistador, et de la blanche rivière aux yeux d’opale et à la chevelure d’une blondeur de maïs, qui s’envole dans le soir transformée en jaguar. Grâce à Dieu sain et sauf vous pourrez dans la plaine redescendre au village qui fut la capitale de toutes les Amériques.
(Instituto Hondureño de Turismo, HondurasTravel.com, Honduras is Great .org, RedHonduras.com, Honduras.com, HondurasTips.hn, LaPrensa.hn, CHM del Convenio sobre Diversidad Biológica en Honduras: Día Internacional de las Montañas, Diario Roatán: Parque Nacional Montaña de Celaque – recinto del punto más alto de Honduras, Unesco: Cacique Lempira – Señor de las Montañas Biosphere Reserve Honduras, MOCAPH Asociación Mesa de Organizaciones Comanejadoras de Áreas Protegidas de Honduras: Mancomunidad de Municipios del Parque Nacional Montaña de Celaque, Caminado con la Historia: Comizahual Una Leyenda Vigente par Ena Romero, Internet Archive.org: Leyendas y Tradiciones Indigenas par Pedro Aplicano Mendieta, Mancomunidad de Municipios Lencas del Centro de Lempira Colosuca: El Patrimonio Tangible e Intangible)

Traversant la Hongrie à mi-chemin de la Baltique et de l’Adriatique, passez de Buda à Pest sur les chaînes du Danube en direction de la porte des Matra, où vous attend de pied ferme la sainte à la faucille. Au-delà du lac d’eau chaude, au-dessus de l’église noyée de la puszta, soignez vos poumons essoufflés en plongeant dans un bain régénérant de gaz radioactif. Vous tenant ensuite comme la petite chapelle prudemment à l’écart des trois villages, traversez la forêt bleutée des hêtres centenaires où cascade Ilona, puis, entre un cierge d’argent et une rose sans épine, goutez au sang du taureau dans la coupe d’Attila, en souvenir des amours pétrifiées du moine et de la none pleurés du roi des fées. Ainsi fortifié, vous pourrez monter sur les 1014 m du Kékes, avant d’en redescendre la nuit guidé à la lueur des lombrics porteurs de luciférine, sans craindre de rencontrer le bûcheron de nuit.
(VisitHungary Agence hongroise du tourisme, Kékestető.hu, MátraInfo.hu, Mátrahegy.hu, Bnpi.hu: Mátrai Tájvédelmi Körzet, TuristaMagazin.hu Magyar Természetjáró Szövetség, KékesOnline.hu, Gyöngyös-Mátra.hu, Markaz.hu, Sirok.hu, Index.hu: Miért ment össze a Kékes egy méterrel, Mofetta.com Parádfürdő, Magyar Bor.hu: Egri Bikavér, Egri Borospincék: Bikavér, Magyar Természettudományi Múzeum: Lumière au bout du tunnel ou questions et réponses sur le ver de terre lumineux, Photochemical & Photobiological Sciences: Study on bioluminescence and photoluminescence in the earthworm Eisenia lucens)

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