Aux Bahamas, la spiritualité n’a guère besoin de s’élever pour s’exercer, puisque c’est à 63 m sur Como Hill que le père John Hawes bâtit son ermitage franciscain de l’Alvernia, pour méditer sur les plages immaculées de l’île du Chat.
(Ministère du tourisme des Bahamas, Government of The Bahamas Website, Bahamas Geotourism – National Geographic, Monsignor Hawes Heritage Centre)
À Bahreïn, sous la maigre ombre des 134 m du Dukhan, l’arbre d’Eden survit sur l’eau enfouie du paradis enseveli, mais l’île compte mieux sur ses lacs de pétrole où poussent les derricks.
(Ministry of Information of Bahrain, Point Bahrain Directory, ArchéOrient)
Au Bangladesh, les collines de Chittagong rivalisent de hauteur pour tenter de protéger d’irréductibles tribus: dans les Mowdok Range, le Saka Haphong leur offre ainsi qu’aux derniers tigres l’hospitalité de ses 1063 m.
(Local Government Engineering Department of Bangladesh, Central Ministry of Foreign Affairs BD, Union of Asian Alpine Associations, The Daily Star Dhaka, Daily Asian Age)
À la Barbade, dans le district écossais, l’Hillaby contemple, du haut de ses 340 m, Bethsabée s’ondoyer dans ses vagues écumeuses.
(Visit Barbados org, Unesco: The Scotland District of Barbados, Barbados Pocket Guide, Media Resource Department of the Ministry of Education)
En Belgique, le plat pays a pris du relief après la Grande Guerre en intégrant les 694 m du Signal de Botrange, dans les fagnes d’Ardenne.
(Service public fédéral belge des Affaires étrangères, Botrange.be – Parc naturel Hautes Fagnes-Eifel, Mini-Ardenne.be)
Au Bélize, à l’ombre propice des 1124 m du Doyle’s Delight, de gigantesques créatures préhistoriques hantent au fond des cénotes de mystérieuses ruines mayas.
(Britannica, Belize Defence Force, Belize Foundation for Research and Environmental Education, American Association for the Advancement of Science)
Au Bénin, dans l’Atacora, les 658 m du Sagabarao abritent dans leurs flancs la grande serpente Fawaafa, le python primordial à l’origine du monde.
(Eco-Bénin.org, Cascades du Bénin, Guide du Routard, Le Petit Futé, US-AID Biodiversity and Tropical Forest Assessment for Benin, Faculté des sciences agronomiques de l’Université d’Abomey-Calavi, Route des Tata BJ, Les mille et un secrets des Tata Somba par Marcus Boni Teiga, Atakora – peuples du Nord Bénin par Albert-Marie Maurice, Unesco: Koutammakou – pays des Batammariba, Le Souffle du Mort chez les Batãmmariba par Dominique Sewane)
Au Bhoutan, seule la prière des lamaseries vous élève jusqu’aux 7570 m du Gangkhar Puensum, plus haute au monde des montagnes vierges, interdite au profane.
(Ouest-France, Le Figaro, BBC, Foreignpolicy.com, Daily Bhutan, Royal Government of Bhutan – CARLEP, Bhutan Ecological Society)
En Biélorussie, la sainteté dépend de l’époque: les 345 m de la montagne Sainte, près de Minsk, portent depuis 1958 le nom de Dzerjinski, fondateur de la Tchéka, la police politique soviétique.
(Belarus National Tourism Agency, Département principal du tourisme du Comité exécutif régional de Minsk, Planeta Belarus, Encyclopédie photographique de la Biélorussie – Dmitry Ivchenko, Arguments et faits en Biélorussie)
En Birmanie, seul trouver la fabuleuse orchidée noire dans la jungle du pays kachin vous permettra d’espérer gravir les 5881 m de l’inatteignable Hkakabo Razi.
(Britannica, The Himalayan Club Journal, Myanmar Government National Portal, ASEAN Centre for Biodiversity Clearing House Mechanism, The Rufford Foundation, Native orchids of Hkakabo Razi National Park par Saw Lwin – University of Yangon)
En Bolivie, le Sajama conquit de haute lutte ses 6542 m de plus haut sommet en combattant contre les dieux créateurs des Andes; les cheveux de sa tête décapitée forment depuis la plus élevée des forêts au monde, où se cachent les vigognes.
(Conoce Bolivia – Autoridad de Turismo de Bolivia, Boliviandando – Red Boliviana de Turismo Solidario Comunitario, Bolivia Turística org, Archivo de Folklore Boliviano, Nayjama: Introducción a la mitología andina – Academia del Conocimiento y el Desarrollo Fernando Diez de Medina)
En Bosnie, au pied des 2386 m du Petit Maglic drapé de brumes, un lac d’une eau turquoise offre aux peuples balkaniques sa forme de cœur pour les réconcilier.
(National park Sutjeska, Planinarsko sportski klub Balkan, Sarajevo Times, Herceg TV, Agencija za statistiku Bosne i Hercegovine, Tourist organization Republic of Srpska)
Au Botswana, vous croiserez sur les 1491 m d’Otse Hill les âmes du couple maudit de Baratani, qui se jeta du haut de la falaise pour s’aimer éternellement dans la mort.
(Botswana Tourism Organisation, Shathiso The Gaborone Runner, Lentswe la baratani (the Hill of lovers) documentary Film par Phillip Mhlanga, Botswana Daily News – Department of Information Services, University of Botswana Department of Geology)
Au Brésil, dans la grande forêt amazonienne, les esprits qui tourbillonnent à 2995 m d’altitude dans les vents et les nuages du Neblina – Yaripo ne sont plus les seules menaces que doit conjurer pour sa survie le peuple yanomami.
(Instituto Socioambiental do Brasil, Terras Indígenas no Brasil, Portal AltaMontanha, Ministério do Turismo Brasília, Instituto Brasileiro de Geografia e Estatística, Instituto Chico Mendes de Conservação da Biodiversidade)
Au Brunei, en grimpant les 1850 m du Pagon, si vous parlez doucement aux népenthès carnivores, ces plantes, au lieu de vous dévorer, vous offriront l’eau apaisante de leurs coupes, fontaines des gibbons forestiers.
(Britannica, Gunung Bagging, Haddy Sham Wonder Borneo, Gilbertson Country Highpoints, Brunei Share Eddy Swan Blog, Permanent Mission of Brunei Darussalam to the United Nations, Universiti Brunei Darussalam Global Consortium)
En Bulgarie, depuis la vallée des roses, prenez le chemin vers Dieu grâce aux moines de Rila: ils vous guideront à travers leurs sept lacs jusqu’aux 2925 m du Moussala, point culminant des Balkans, où les ours dansèrent.
(La Bulgarie Patrimonia, Ambassade de Bulgarie en France, Bulgaria Travel – Ministry of Tourism, National Tourism Cluster Bulgarian Guide, Radio nationale bulgare)
Au Burkina, le chasseur fondateur du pays sénoufo s’est assis en haut des 747 m du Ténakourou pour y attendre sa femme, partie s’initier dans la savane auprès des calaos.
(A Ouaga.com, Le Faso.net, Faso Education.bf, Institut national de la statistique et de la démographie – Monographie de la région des Cascades, Union Régionale des Guides de Tourisme des Cascades du Burkina Faso, Ambassade de France à Ouagadougou, Sénoufo: Galerie Castellano – Détours des Mondes, Senufo: art et identités en Afrique de l’Ouest par Philippe Bourgoin)
Au cœur du Burundi, où palpitent les tambours, sous 2670 m à l’apex du Heha, pulse la source du Nil amoureux, dont la féconde artère part irriguer l’Afrique.
(Universalis, France Diplomatie, Fao.org, Echo des Nations Unies au Burundi, Burundinet.org, Agence Burundaise d’Information Netpress, Radio Télévision Nationale du Burundi, Institut de Statistiques et d’Etudes Economiques du Burundi, Office Burundais pour la Protection de l’Environnement)
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