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Mon enfant n’accepte plus d’être porté dans l’eau, comment l’accompagner ?

Réponse vue dans le livre édité par la FAAEL (voir article https://sevres-associatif.fr/canare/2019/01/12/faael-livre-questions-reponses-bebes-nageurs/, chapitre  « Accompagnement parental »)

Mon enfant n’accepte plus d’être porté dans l’eau, comment l’accompagner ?

Réponse : Le portage dans vos bras est un moyen de sécuriser affectivement et corporellement votre enfant. Ces appuis vont être favorables à son évolution dans l’eau. Ils vont lui permettre de découvrir de nouvelles expériences motrices et sensorielles.

Votre portage va s’adapter à ses besoins. Dans un premier temps, il sera enveloppant, sécurisant : peau contre peau, en captant son regard. Positionné à sa hauteur, vous pourrez le sécuriser par vos paroles , en lui expliquant ce qui l’environne.

Rassuré, votre enfant va souhaiter s’ouvrir vers l’extérieur. Votre portage va évoluer afin de lui permettre plus d’autonomie et d’exploration, en permettant à ses jambes et ses bras de bouger librement.

Pendant sa première année, votre enfant construit sa verticalité. Il est important de respecter cette étape et d’ajuster votre portage afin de favoriser cette position. La poussée d’Archimède le place en position horizontale. Celle-ci  résulte des effets de l’eau sur son corps et non pas d’un désir de sa part d’être allongé. La position horizontale, sur le ventre, peut lui être inconfortable, car elle implique une hyperextension cervicale quand l’enfant n’est pas en capacité d’immerger son visage. Votre portage peut l’aider à retrouver sa verticalité.

Il peut également être intéressant de lui proposer un allongement sur le dos. Cette position, en principe appréciée des plus petits, correspond à un moment de détente, oreilles immergées, à l’écoute de bruits subaquatiques.

Le plus souvent refusé par les enfants en phase de construction de la verticalité, ce portage peut tout de même être régulièrement proposé en vue de la conquête de l’espace arrière.

Au fil des séances, les animateurs, grâce à leur regard extérieur et leurs connaissances, peuvent vous guider dans cette recherche d’ajustement.

Chez Canare : nos MNS sont là pour vous conseiller :). Quand cela vous semble le bon moment, ils sont là pour être solliciter 🙂

Suite au portage, vous avez à disposition des outils, comme les « motos » (2 frites associées ensemble), les tapis à trous,… qui permettent de travailler les appuis dans ce lieu instable.

Information sécurité – ne pas passer sous le ponceau en apnée

Attention ! Message des maitres-nageurs: 
Il ne faut PAS passer SOUS le ponceau en apnée... adultes et enfants.
Car les maitres-nageurs n’ont pas la visibilité.
Mais qu’est-ce le ponceau ? C’est le grand tapis jaune et bleu.
Par contre, vous pouvez, si personne n’est SUR le ponceau, en faire un pont et passer dessous, c’est rigolo, ça résonne, c’est la grotte ou le tunnel suivant les aventures de votre enfant 🙂

Pour les grands, on se prépare, mains en position… on saute

Pour les grands dont c’est bientôt l’âge d’apprendre à nager (6ans), conseil du jour de nos maîtres-nageurs:
avec les palmes dans le grand bassin pour travailler les chevilles, mains à plat l’une sur l’autre et on avance, on palme, on souffle…

Eventuellement une frite sous les aisselles. La tête au-dessus ou au-dessous de l’eau… ou juste la bouche

 

 

Des débuts timides à 2 ans ? Suivez 3 conseils de nos MNS

Voici un témoignage de maman et papa de Chloé , 2 ans. Qui peut être utile pour d’autres parents dont un enfant commence pas très à l’aise.

Voilà 3 semaines que les cours bébé-nageur ont repris et pour nous, c’est notre première année !
Nous avons décidé d’inscrire Chloé à ce cours après avoir eu plusieurs échos très positifs de l’équipe CANARE et de la piscine de Sèvres.

Notre louloutte, qui a maintenant 2 ans et adore l’eau, a eu un début un peu timide. Lors de la première séance à l’eau elle a eu du mal à se laisser guider et ne se sentait pas vraiment rassurée pour essayer les différents aires de jeux .

Le samedi suivant nous avons discuté avec l’un de maîtres nageurs qui nous a donné quelques consignes précieuses :

  1. être à l’écoute de l’enfant: la curiosité va le pousser a essayer les choses que l’entourent mais ce n’est jamais recommandé de le pousser à faire des choses auxquelles il ne se sent pas prêt;
  2. la nage sur le dos n’est pas naturelle pour l’enfant, l’eau qui rentre dans les oreilles perturbe l’enfant et le déstabilise. Pour lui faire essayer cette position il vaut toujours mieux le mettre contre soit (tête/épaule) et lui parler constamment afin de le rassurer ;
  3. les battements viendront automatiquement et naturellement avec la fluctuation. Pour déplacer l’enfant sur le ventre il vaut mieux le prendre en bas de aisselles et, encore une fois, lui parler pour qu’il soit rassuré. 

 

Nous avons mis en pratique ces quelques consignes pendant la séance et avons toute de suite noté un changement de comportement. Chloé est sortie de son retrait et proposait d’elle même des activités. Elle voulait se déplacer et ramasser tous les jouets de la piscine !

  

Lors de la 3ème séance elle n’avait plus du tout peur. Elle a demandé d’essayer tous les toboggans de la piscine (plus petits et plus grands) et refusait même l’aide pour monter les escaliers. L’insécurité qu’elle ressentait sur les tapis fluctuants a soudain disparue et elle a profité de chaque minute dans la piscine.

Nous remercions l’équipe de maître nageurs pour ces consignes qui nous ont aidé à mettre notre bébé en confiance pour qu’elle puisse s’épanouir et profiter de ces instants à l’eau.

Merci pour ce superbe témoignage 🙂

Le bureau Canare