Archives du Mois : février 2018

JAZZ : LE SEXTET BAMG

Le 11 octobre 2017, PLEIN JEU a invité le SEXTET BAMG, composé de 

Gérard Hammer, Trompette

Bernard Bosset, Sax ténor

Jean-Marc Farinone, Trombone

Francis Behr, Piano

Adrian Dearnell, Contrebasse

Albert Glowinski, Batterie

 

Dans leurs bagages, des pièces de  Dizzy Gillespie, Benny Golson, John Lewis, Sonny Rollins, Hank Mobley, Thelonious Monk, Clifford Brown… et bien d’autres

 

Rose BACOT, La clarinette au service de l’Écriture

Vendredi 2 février à 20 h 30, au Temple de Meudon, Plein Jeu  a reçu Rose BACOT, clarinettiste virtuose et subtile conteuse, qui s’est spécialisée dans la musique klezmer pour en exploiter les étonnantes capacités d’expression.

“La clarinette conte” :
Rose Bacot et la musique klezmer

« Originaire d’Europe Centrale, la musique klezmer a accompagné la vie des communautés juives depuis plusieurs siècles et s’est enrichie de nombreuses influences, partout où ces communautés se sont implantées. Sa caractéristique est de peindre avec une grande diversité les sentiments humains, alternant mélodies très chantantes et improvisations. Elle se présente sous forme de petites pièces de trois ou quatre minutes, formant un répertoire extrêmement riche, dans une palette de « couleurs musicales » qui exploite la clarinette de façon étonnante.

La clarinette klezmer, avec ses timbres et sa technique particulière, révèle de façon inattendue ses ressources expressives, parlant, riant, dansant ou pleurant, à l’image de ce qu’est la vie humaine. Fascinée par cette musique, j’ai été amenée à découvrir une autre finalité aux sons que je pouvais sortir de ma clarinette : celle d’une expression toute proche de la parole…
C’est pourquoi j’ai créé ’’La clarinette conte’’ !

En tant que chrétienne et musicienne, je me suis sentie appelée à mettre mon expression musicale au service de ma foi, et en particulier d’une meilleure compréhension de notre héritage juif. J’aime utiliser cette musique klezmer en commentaire d’un texte, soit tiré de la tradition si riche des contes juifs, soit tiré de la Bible (notamment les psaumes) alternant ces deux formes de parole, qui s’éclairent et se complètent alors mutuellement. C’est pour moi une joie de jouer cette musique d’une part dans différents lieux publics (écoles, centres culturels, festivals, médiathèques…), d’autre part devant des communautés chrétiennes mais aussi des communautés juives. »

Rose Bacot

                             PROGRAMME

        – Le psaume 23 avec une me?lodie de Shabbat : Comment la musique vient incarner le texte

        – La Musique dans la Bible he?brai?que D’apre?s le travail et la cle? de lecture de Suzanne Hai?k Vantoura
           Explications sur le psaume 23

         – « Et il se mit a? danser »  Conte de la Pre?sentation au TemplE d’apre?s le conte d’une sœur du Monaste?re du                     Mont Carmel

rosebacot@yahoo.fr
tél : 06 87 44 65 10

 

LE CHŒUR DE CHAMBRE DE PARIS

Dimanche 11 mars 2018 à 18 h au Temple de Meudon, 14 rue du Bassin,

Plein Jeu reçoit Le Chœur de chambre de Paris

Chef de Choeur : Olivier DELAFOSSE

Sopranos
Marianne Bouvier, Anne Brisson, Sally Gould, Anne de Labriolle, Marie-Pierre Marion, Solange Mégier, Hélène Tempelaere

Altos
Brigitte Baret, Stéphane Bertrand, Catherine Hallé, Brigitte Hasquenoph-Bernou, Catherine Huet, Rebekka Thielemann, Anne Vic

Ténors
Bernard Coby, Philippe Imbert, Laurent Mahieu, Raphaël Marc, Jean-Robert Raviot

Basses
Patrice Huguet-Balent, Philippe Lazare, Marc Lefrançois, Fabrice Peres-Borianne, Pierre-Emmanuel Struyven, Michel Vic

Riche de nombreuses expériences polyphoniques depuis presque 20 ans, le CCP est constitué d’une trentaine de chanteurs confirmés et engagés dans une démarche artistique transversale à travers les siècles et les esthétiques, soucieux de demeurer ouverts à l’ancien et curieux du moderne, a cappella ou avec instruments.
De nombreux répertoires ont été abordés, renaissance, baroque italien, anglais, allemand et français, romantique allemand, poésie anglaise, XXe siècle européen. Plusieurs rencontres marquantes jalonnent son parcours : la Flûte enchantée avec le cirque Gruss, un disque de musique française avec la soprano Patricia Petibon et Les Folies Françoises, quelques bandes son de musiques de films (musiques de Alain Ranval, Jean-Philippe Goude) ainsi que de nombreuses collaborations (Ensemble orchestral Harmonia Nova, Ensemble instrumental Gabriel, Chœur de chambre de l’Île-de-France, Chœur d’enfants Nadia Boulanger, Collectif Multipistes, Ensemble Haeliantus….)
Ses directeurs musicaux ont été principalement Didier Bouture et Paul de Plinval. Depuis 2014, c’est Olivier Delafosse qui en a repris la direction avec un programme a cappella « Contrastes du XXe » continuant ainsi la volonté de présenter des répertoires éclectiques et inattendus. Plusieurs programmes « Miroirs » verront le jour, le premier « Brahms is Bach » a fait l’objet de nos concerts du début de l’année 2015.
Aussi en projet quelques créations (notamment en juin 2015, une création de Jean-Philippe Goude pour le Chœur). Le Chœur répond également à des demandes privées et apporte son soutien à des associations à but humanitaire (Amnesty international, Vsart…).

Le Chœur de chambre de Paris est une association loi 1901.

PROGRAMME DU CONCERT

Lamentations joyeuses et Complaintes langoureuses

 

SCHEIN : 4 Fontaines d’Israël

LOTTI : Crucifixus 8 voix / 6 voix

CALDINI : De Profundis

DESPREZ : Nymphes des bois – Déploration sur la mort de Ockeghem

DOWLAND : Weep you no more, sad fountains

GIOSMIN : Cinq chœurs

MILHAUD : La danse des animaux

 

Participation : 15 € – TR : 10 euros. Étudiants : 5  € – Gratuit pour moins de 18 ans.

Renseignements : 06 09 76 29 23  —  Réservations <pleinjeu@free.fr>

JAZZ : LE TENTETTE DE CLAUDE ABADIE

Dimanche 25 mars à 18 h au Temple de Meudon, 14 rue du Bassin, PLEIN JEU se réjouit de recevoir pour la troisième fois le Tentette de Claude Abadie.

Parmi les anciens élèves de l’X qui se sont illustrés musicalement, Claude Abadie est une personnalité incontournable. Clarinettiste depuis 1937, ce jeune homme de 98 ans  a occupé le devant de la scène du Jazz français de l’après-guerre. Son orchestre – duquel faisait partie le jeune Boris Vian à la trompette – tourna en France et à l’étranger et remporta à l’époque les prix les plus prestigieux de plusieurs concours d’orchestres amateurs.

Bien qu’il soit toujours resté amateur, ses talents de musicien n’ont en rien diminué au fil des années : son Tentette actuel est en activité permanente depuis près de trente-cinq ans. Il est resté fidèle au jazz Dixieland.


Le dixieland est un des tout premiers styles de jazz, il fut inventé par les musiciens de Storyville, à La Nouvelle-Orléans. Le nom est une référence à la région du Sud des États-Unis appelée Dixie. C’est une combinaison des fanfares, des quadrilles français, du ragtime, du blues et de l’improvisation collective et polyphonique. Si la taille d’un orchestre n’est pas fixe, il est constitué d’une « première ligne » (front line) de trompette (ou cornet), trombone et clarinette, et une « section rythmique » (rhythm section) composée d’au moins deux de ces instruments : banjocontrebasse ou tubapiano et percussions (batterieplanche à laver, …).

Le terme dixieland s’est répandu après la vente d’un million d’exemplaires du disque de l’Original Dixieland Jass Band en 1917. La musique se joue depuis le début du xxe siècle sans interruption. Louis Armstrong’s All-Stars est l’orchestre identifié au dixieland, même si l’influence d’Armstrong se retrouve dans tout le jazz.

Le son du dixieland se caractérise par un soliste jouant le thème, ou sa paraphrase ou une variation, tandis que le reste de la « première ligne » improvise autour de cette mélodie. Le son est plus polyphonique que les arrangements très stricts de big band ou que les expositions de thème à l’unisson du bebop.

L’avènement du swing, dans les années 1930, mit fin à la carrière de nombreux musiciens de dixieland. Quelques-uns conservèrent leur popularité, alors que la plupart prirent leur retraite.

Avec l’arrivée du bebop dans les années 1940, le style précédent d’improvisation collective tomba en désuétude chez la majorité des jeunes musiciens noirs, tandis que dans la génération précédente des musiciens noirs et blancs continuaient à jouer les styles plus anciens. Alors même qu’ils développaient de nouvelles formes, les bebopeurs connaissaient et appréciaient Armstrong et citaient dans leurs improvisations des fragments de ses enregistrements.

À la fin des années 1940 et pendant les années 1950, le dixieland connut un second souffle, qui ramena sur le devant de la scène des musiciens qui avaient pris leur retraite (par exemple Kid Ory). Beaucoup de groupes de dixieland de cette période imitaient consciemment les enregistrements des orchestres des décennies précédentes ; d’autres musiciens continuèrent à innover et à composer de nouveaux morceaux. Par exemple, le style nommé « Progressive Dixieland » (ou bien dixie-bop) essayait de combiner la mélodie traditionnelle du dixieland et le rythme bebop (par exemple Steve Lacy).

 

Participation : 15 € – TR : 10 € – Étudiants : 5 € – Gratuit pour moins e 18 ans
Renseignements : 06 09 76 29 23

Réservations : <pleinjeu@free.fr>